
[ LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE – Nouveauté 2019]
Éditions Gallmeister – Collection Americana
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Emmanuel Pailler
Postface de François Guérif
315 pages
Ma note : 4,5/5 mention « à dévorer »
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Le résumé :
Dans la bande de John Dillinger, il y a Red, Charley, Russell et moi, « Handsome Harry » Pierpont. S’il y avait eu un chef, ça aurait été moi, même John le dit. Mais John aime avoir sa photo dans les journaux et faire le malin devant les dames, alors on ne se souvient que de lui. Il est le plus cool d’entre nous, je vous le garantis, sur un boulot comme sous les balles. Nous prenons l’argent là où il se trouve : dans les banques. Sans nous vanter, en matière de casse, nous sommes les meilleurs. Un chauffeur, trois ou quatre gars motivés, une voiture de remplacement, et le tour est joué. Les journaux disent que nous sommes dangereux, l’Ennemi public n°1 : n’exagérons rien. On ne veut de mal à personne, on aime juste les belles voitures, les jolies filles et les fêtes entre copains. On sait bien que ça ne va pas durer, que les flics nous attraperont un jour ou l’autre. En attendant, on profite de la vie.
Mon avis :
Dans la famille « gangster j’ai peur de rien », je voudrais Handsome Harry Pierpont. Joyeux troubadour et tête pensante d’un gang de braqueur de banques et de commissariat. Mais Harry n’aime pas être au centre de l’attention, non pas par timidité mais plus pour son amour propre. Pourtant Harry est mis sous les projecteurs pendant plus de 300 pages par James Carlos Blake, auteur aventureux et talentueux.
Il est rare que j’accroche dès les premières lignes (vraiment dès les premières lignes) et de me dire wouah ! Il est clair que la magie a opéré instantanément et la suite de ma lecture n’a été que pur bonheur.
Voilà, tout le gang est mort sauf Russel et moi.
Russel, au moins, a encore l’espoir : quand on est enfermé à vie, on peut toujours tenter une nouvelle évasion. Moi, ils vont m’achever demain matin.
Premières lignes